Quand la résurrection aura t-elle lieu? 

Qui n’a pas été touché devant la mort d’un ami ou d’un être aimé. Que dire et que faire vis à vis de quelque chose de si injuste, et pour lequel on se sent tellement démuni et impuissant? Chez certains la révolte est telle qu’ils en veulent même à Dieu. Ces émotions amères sont compréhensibles car les Saintes Écritures déclarent que la mort est appelée une ennemi (1 Cor 15 :26), et on ne peut aimer un tel adversaire. En réalité ces sentiments de révolte ne sont pas dirigés contre Dieu, mais c’est la profonde détresse que ressent quelqu’un qui appelle au secours et qui semble ne pas être entendu. En est-il réellement ainsi? On peut répondre que les Saintes Écritures ne nous laissent pas dans l’ignorance à ce sujet, et il n’est pas présomptueux de vouloir expliquer la description que donne le Saint Livre d’un sujet si important.

Tout d’abord, il est normal pour un croyant de ressentir une profonde affliction et de pleurer. Jésus-Christ, le plus grand personnage qui ait foulé la Terre, a lui aussi pleuré lorsque ses amis et les personnes qui l’entouraient ont exprimé leur douleur par des larmes (Jn 11 :30-38). En maintes occasions il a ressenti de la peine au point que ses entrailles en étaient affectées.

Parfois après les pleurs qui suivent l’annonce d’un décès, quelques uns passent par toutes sortes de réactions allant de l’apathie à l’excitation, de l’incrédulité à la naïveté, de la culpabilité au courroux. La colère est une manifestation de chagrin, celle-ci est parfois dirigée contre le défunt, ce qui entraîne de la culpabilité pour le survivant. Il est donc évident que la mort entraîne un déséquilibre émotif.

Mais comment le message du Livre Sacré peut-il nous aider ? La Bible nous donne cette assurance : « Yahwah est proche de ceux qui ont le cœur brisé ; et il sauve ceux qui ont l’esprit écrasé» (Ps 34 :18) . Il ne faut pas non plus sous estimé le pouvoir de la prière «Décharge-toi sur Dieu de ton fardeau, et lui, il te soutiendra. Il ne permettra jamais que le juste chancelle » (Ps 55 :22), car il est le Dieu de toute consolation (2 Cor 1 :3).

« Cela fait des d’années que les hommes meurent et on ne voit toujours rien » diront certains. Ce qui est vrai en ce qui concerne l’humanité ne l’est pas en ce qui concerne les faits relatifs à la résurrection, car par exemple, les enseignants juifs de l’époque de Jésus n’ont jamais démenti ses miracles, y compris la résurrection des morts (pour plus d’informations voir le thème sur Jésus-Christ, sur ce même site).

Mais que dire lorsque quelqu’un pose la question : Quand la résurrection aura t-elle lieu? Avant de répondre à cette interrogation, il semble indispensable de préciser que le Livre Sacré fait mention de deux résurrections. Tout d’abord celle à laquelle croyaient les patriarches du passé et à laquelle fait référence Marthe lorsqu’elle dit à Jésus : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour », et ensuite celle à laquelle Jésus fait référence pour ceux qui reçoivent une nouvelle naissance (celle-ci ouvre la porte à une nouvelle création et par conséquent à une nouvelle résurrection). Ceci est confirmé par le texte de la Révélation chapitre 20 verset 4 et 5 où nous lisons qu’il y a une « première résurrection » durant laquelle certains morts ne sont pas ramenés à la vie, suivit d’une deuxième résurrection .

Si l’on fait référence à la résurrection la plus tardive, celle qui se rapporte à ce que croyaient les patriarches comme Job, David, Abraham, et le peuple juif en général : elle aura lieu dès que la Terre sera purifiée de part l’ordre de Dieu (voir Dan 2 :44), et après que la domination de la Terre soit passée par le changement décrit dans l’évangile de Matthieu chapitre 24 versets 29 à 35. Autant dire dans une période relativement proche.

Traduction français-anglais		Traduction français-allemand		Traduction français-russe