L'âme dans les Saintes Écritures
Dans les Écritures hébraïques, le
mot nèphèsh paraît 754 fois dans le texte
massorétique. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le
terme psukhê paraît seul 102 fois dans le texte des
Écritures grecques chrétiennes établi par B. Westcott et F. Hort.
Les termes originaux employés dans
les Écritures montrent qu'une "âme" est une
personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un
animal. Les connotations que le mot français "âme"
évoque ordinairement dans l'esprit de la plupart des gens ne
concordent pas avec le sens des mots hébreu et grec tels qu'ils
sont employés par les rédacteurs de la Bible, divinement
inspirés.
Nèphèsh vient
vraisemblablement d'une racine qui signifie "respirer". Dans un sens littéral, nèphèsh pourrait être
rendu par "un respirant". Quant au mot grec psukhê,
les dictionnaires grec-français et d'autres le définissent
entre autres par "vie", c'est-à-dire le moi conscient ou la personnalité
comme siège
des émotions, des désirs et des sentiments, ou comme "un
être vivant", et ils montrent que, même dans les écrits
grecs non bibliques, ce terme se disait au sujet des "animaux".
Un examen de ces deux termes
révèle qu'ils ont une signification étendue, enrichie de bien
des nuances; néanmoins, lorsque les rédacteurs de la Bible
parlent de la nature humaine, il n'y a chez eux ni contradiction,
ni confusion, ni désaccord, ce qui n'est pas le cas chez les
philosophes grecs de la période dite classique.
Les premières âmes terrestres
Le mot nèphèsh paraît pour
la première fois en Genèse 1:20-23. Le cinquième jour de création, Dieu dit :
"Que les eaux pullulent
d'un pullulement d'âmes [nèphèsh] vivantes et que des
créatures volantes volent au-dessus de la terre" [...]. Et Dieu
se mit à créer les grands monstres marins et toute âme [nèphèsh]
vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leurs
espèces, et toute créature volante ailée selon son espèce. De même, au sixième
"jour" de création, nèphèsh
est appliqué aux "animaux domestiques, aux animaux qui se
meuvent et aux bêtes sauvages de la terre", qui sont autant
d'"âmes vivantes" (Gn 1:24).
Après la création de l'homme,
Dieu, qui lui donnait des directives, employa de nouveau le mot nèphèsh
pour désigner les animaux, "tout ce qui se meut sur la
terre, qui a en soi vie d'âme" [littéralement : "qui a en
soi une âme (nèphèsh) vivante"]" (Gn 1:30). On a d'autres exemples d'animaux désignés ainsi en
Genèse 2:19 ; 9:10-16; Lévitique 11:10, 46; 24:18; Nombres
31:28; Ézékiel 47:9. On notera que les Écritures grecques
chrétiennes se servent pareillement du mot psukhê pour
désigner les animaux, par exemple en Révélation 8:9 et 16:3
où il est question de créatures marines.
Ainsi donc, les Écritures montrent
clairement que nèphèsh psukhê s'emploient
pour la création animale, qui est inférieure à l'homme. Les
mêmes termes s'appliquent à l'homme.
L'âme humaine
C'est précisément la même
expression hébraïque, celle qui a été employée pour
l'espèce animale, à savoir nèphèsh hayyah
("âme vivante"), qui est utilisée pour désigner
Adam lorsque, après que Dieu l'eut formé de la poussière
tirée du sol et qu'il eut soufflé dans ses narines le souffle
de vie, "l'homme devint une âme vivante" (Gn 2:7).
L'homme était différent des animaux, mais cette différence ne
tenait pas au fait que l'homme était une nèphèsh
("âme") et qu'eux ne l'étaient pas. C'était
plutôt, comme le montre le récit, parce que lui seul avait
été créé "à l'image de Dieu" (Gn 1:26, 27).
Il avait été créé avec des
qualités morales comparables à celles de Dieu, avec une
puissance et une sagesse bien supérieures à celles des animaux.
Il pouvait donc tenir dans la soumission toutes les formes
inférieures de vie créée (Gn 1:26, 28). L'organisme humain
était plus complexe et doué de plus de capacités que celui des
animaux (voir 1 Co 15:39). En outre, Adam avait, mais il la
perdit, la perspective de vivre éternellement ; cela n'est
jamais dit à propos des créatures inférieures à l'homme (Gen
2:15-17 ; 3:22-24).
Certes, le récit précise que Dieu "souffla dans les narines de l'homme le souffle [forme de neshamah]
de vie", mais il ne mentionne pas ce fait dans la relation de la
création des animaux. Cependant, le récit de la création de
l'homme est manifestement beaucoup plus détaillé que celui de
la création des animaux. D'autre part, Genèse 7:21-23, qui
décrit la destruction par le déluge de toute chair
qui n'était pas dans l'arche, met les animaux dans la
même liste que les humains, puis ajoute : "Tout ce en quoi
le souffle [forme de neshamah] de la force de vie était
en action dans les narines, c'est-à-dire tout ce qui était sur
le sol ferme, tout mourut". Il est évident que le souffle
de vie des créatures animales provenait aussi, à l'origine, de Yahwah (hébreu
Yéwah ou Yéhowah) Dieu, le Créateur.
De même, l'"esprit" (héb. : rouah ; gr. : pneuma) ou force vitale de
l'homme n'est pas différent de la force vitale que possèdent
les animaux. C'est ce que montre Ecclésiaste 3:19-21 où il est
dit qu'ils ont tous un même esprit [werouah].
L'âme : une créature vivante
Comme il est dit, l'homme «devint une âme vivante». Il était donc une âme,
mais n'avait pas une âme comme quelque chose
d'immatériel, d'invisible et d'intangible habitant en lui.
Montrant que l'enseignement chrétien ne diffère pas de
l'enseignement hébreu antérieur, l'apôtre Paul cite Genèse
2:7, en disant : «C'est même écrit ainsi : "Le premier
homme Adam devint une âme vivante [psukhên zôsan]. [...] Le premier homme est de la terre et fait de
poussière"» (1 Co 15:45-47).
Le récit de la Genèse révèle
qu'une âme vivante est le résultat de la combinaison du corps
terrestre avec le souffle de vie. L'expression "souffle de
la force de vie" [littéralement : "souffle de l'esprit" (ou:
force agissante [rouah]), de vie] (Gn 7:22)
indique que c'est la respiration de l'air (et de l'oxygène qu'il
contient) qui entretient la force vitale, ou "esprit", qui est dans toutes les créatures, humains et animaux.
Cette force vitale est présente dans chaque cellule du corps
d'une créature.
Puisque le mot nèphèsh
désigne la créature elle-même, il faut s'attendre à ce que
les fonctions ou caractéristiques physiques propres aux
créatures de chair lui soient attribuées. C'est précisément
le cas. Il est question de nèphèsh ("âme")
qui mange de la viande, de la graisse, du sang ou d'autres choses
matérielles (Lv 7:18, 20, 25, 27 ; 17:10, 12, 15 ; Dt 23:24);
qui est affamée ou qui a envie de manger et de boire (Dt 12:15,
20, 21 ; Ps 107:9; Pr 19:15; 27:7; Is 29:8; 32:6; Mi 7:1);
qui s'engraisse (Pr 11:25); qui jeûne (Ps 35:13); qui touche
des choses impures, telles qu'un cadavre (Lv 5:2; 7:21; 17:15;
22:6; Nb 19:13); qui est "saisie comme gage" ou "enlevée"
(Dt 24:6,7); qui travaille (Lv 23:30); qui est
réconfortée par de l'eau fraîche quand elle est fatiguée (Pr
25:25); qui est achetée (Lév 22:11; Éz 27:13) ; qui est
offerte comme offrande votive (Lv 27:2); qui est mise aux fers
(Ps 105:18); qui perd le sommeil (Ps 119:28); enfin, qui est haletante (Jr 15:9).
Il est également à noter que dans
de nombreux versets il est question de mon âme",
"son âme", "ton âme", etc. C'est parce
que nèphèsh et psukhê peuvent signifier soi-même en tant qu'âme. En français, par
conséquent, le sens de ces expressions peut souvent être rendu
par des pronoms personnels.
La vie en tant que créature
Nèphèsh et psukhê
désignent également la vie, non pas simplement la vie dans son
sens de force ou de principe abstrait, mais la vie en tant que telle c'est à dire la créature, humaine ou animale; de
la même manière que nous dirions que dans ce village 300 âmes y vivent.
Ainsi, quand Rachel donna naissance
à Benjamin, sa nèphèsh ("âme" ou vie en
tant que créature) sortit d'elle et elle mourut (Gn 35:16-19).
Elle cessa d'être une créature vivante. De même, quand le
prophète Éliya ressuscita miraculeusement le fils de la veuve
de Tsarphath, la nèphèsh ("âme" ou vie en
tant que créature) de l'enfant revint en lui et "il prit
vie"; il redevint une créature vivante (1R 17:17-23).
On peut comparer cela avec l'expression française
"perdre et retrouver son
souffle". La respiration fait intégralement partie de l'individu. Et
perdre le souffle ne signifie pas que celui-ci part dans un endroit et que l'on peut se mettre à sa
recherche. Le retrouver ne veut pas dire non plus, que l'on peut se saisir
de lui en un lieu quelconque. Il s'agit simplement d'expressions usuelles. Tout
comme il en existe dans chaque langue, il y en a aussi en hébreu.
Chez les humains la vie est caractérisée par la respiration ou le souffle,
n'oublions pas que nèphèsh pourrait être
rendu par "un respirant". Ainsi en ce qui concerne les expressions
ci-dessus, l'âme sortit signifie : perdre le souffle caractéristique à la vie
et peut signifier la mort, et dans l'autre cas l'âme revint en lui
veut dire : retrouver le souffle caractéristique à la vie.
Du fait que la vie d'une
créature est inséparablement liée au sang et qu'elle en
dépend (le sang versé représentant la vie de la personne ou de
la créature, Gn 4:10 ; 2R 9:26 ; Ps 9:12 ; Is 26:21), les
Écritures disent que la nèphèsh (âme) est "dans
le sang" (Gn 9:4 ; Lv 17:11, 14 ; Dt 12:23). Évidemment,
cela ne s'entend pas au sens littéral, car les Écritures ont
aussi l'expression "sang de vos âmes" (Gn 9:5 ; voir
aussi Jr 2:34), et les nombreux textes déjà considérés ne
peuvent raisonnablement pas s'appliquer uniquement au sang ou à
ses qualités vitales.
Le mot grec psukhê est lui
aussi employé pour désigner la "vie en tant que créature" en Matthieu 6:25; 10:39; 16:25,26; Luc 12:20; Jean
10:11,15; 13:37, 38; 15:13; Actes 20:10. Puisque les
serviteurs de Dieu ont l'espoir de ressusciter quand ils meurent, ils
espèrent vivre de nouveau en tant qu'"âmes" ou
créatures vivantes. C'est pourquoi Jésus put dire : "Celui qui perd son âme [sa vie de créature] à cause de moi et
de la bonne nouvelle la sauvera. Quel profit, en effet, y a-t-il
pour un homme à gagner le monde entier et à le payer de son
âme ? Que donnerait, en effet, un homme en échange de son âme
?" (Mc 8:35-37). Il dit encore : Qui est attaché à
son âme la détruit, mais qui a de la haine pour son âme dans
ce monde la préservera pour la vie éternelle (Jn
12:25).
Ces textes, et d'autres du même
genre, permettent d'avoir une bonne intelligence des paroles de
Jésus rapportées en Matthieu 10:28 : "Ne craignez pas
ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; mais
craignez plutôt celui qui peut détruire et l'âme et le corps
dans la géhenne. S'ils peuvent tuer le corps, les hommes
sont incapables de tuer la personne pour toujours, puisque son espoir de
résurrection réside dans le fait que Dieu se souviendra d'elle (Jb
13:15;19:24-25;Lam 3:20), et par conséquent celle-ci est vivante dans le dessein de Dieu (voir Lc 20:37, 38),
et Yahwah peut et veut ramener un tel fidèle à la vie en tant
que créature grâce à la résurrection. Pour les serviteurs de
Dieu, la perte de leur "âme", ou vie en tant que
créature, n'est que temporaire et non définitive (Voir Rév 12:11).
Mortelle et destructible
En revanche, Matthieu 10:28 affirme
que Dieu "peut détruire et l'âme [psukhên] et le
corps dans la géhenne". Cela prouve que psukhê ne
désigne pas quelque chose d'immortel et d'indestructible. En
fait, pas une seule fois dans toutes les Écritures, hébraïques
et grecques, les mots nèphèsh ou psukhê ne sont
accompagnés d'adjectifs comme immortel, indestructible,
impérissable ou d'autres du même genre. Par contre, de très
nombreux textes des Écritures hébraïques et grecques indiquent
que la nèphèsh ou la psukhê (l'âme) est
mortelle et sujette à la mort (Gn 19:19, 20 ; Nb 23:10 ; Jos
2:13, 14 ; Jg 5:18 ; 16:16, 30 ; 1 R 20:31, 32 ; Ps 22:29 ; Éz
18:4, 20 ; Mt 2:20 ; 26:38 ; Mc 3:4 ; Hé 10:39 ; Jac 5:20) ;
qu'elle meurt, retranchée ou détruite (Gn 17:14 ;
Ex 12:15 ; Lév 7:20 ; 23:29 ; Jos 10:28-39 ; Ps 78:50 ; Éz 13:19
; 22:27 ; Act 3:23 ; Rév 8:9 ; 16:3), soit par l'épée (Jos 10:37
; Éz 33:6), soit étouffée (Jb 7:15) ; qu'elle est en danger de
périr par noyade (Yonas 2:5) ; qu'elle descend dans la fosse ou
dans le shéol (Jb 33:22 ; Ps 89:48) ou qu'elle en est délivrée (Ps 16:10; 30:3; 49:15; Pr
23:14).
L'âme morte
L'expression "âme décédée ou
morte" est employée à
plusieurs reprises; elle désigne
simplement "une personne morte" (Lév 19:28; 21:1,11; 22:4; Nb 5:2; 6:6; Haggaï 2:13; voir aussi Nb 19:11,
13).
Le désir
Parfois le mot nèphèsh est
employé pour parler du désir d'une personne, désir qui la
remplit puis la tient jusqu'à ce qu'il soit satisfait. Par
exemple, Proverbes 13:2 dit de ceux qui agissent avec traîtrise
que "leur âme est violence", c'est-à-dire qu'ils veulent "à
tout prix" la violence, qu'ils deviennent en quelque sorte la
violence personnifiée (voir Gn 34:3; Ps 27:12 ; 35:25 ;
41:2). Les faux bergers d'Israël sont appelés des "chiens
forts par [le désir de] l'âme", qui ne connaissent pas la satiété
(Is 56:11, 12; voir aussi Pr 23:1-3 ; Hab 2:5).
Âme et esprit sont distincts
Il ne faut pas confondre l'esprit (héb. : rouah ; gr. : pneuma) et
l'âme (héb. : nèphèsh; gr. : psukhê),
car ils désignent deux choses différentes. Ainsi, Hébreux 4:12
dit que la Parole de Dieu "pénètre jusqu'à la division
de l'âme et de l'esprit, des jointures et de leur moelle"
(Voir aussi Ph 1:27 ; 1 Th 5:23). Comme on l'a expliqué, l'âme (nèphèsh
; psukhê) est la créature elle-même. L'esprit (rouah
; pneuma) désigne généralement la force vitale de la
créature ou âme vivante, bien que les termes originaux puissent
également avoir d'autres sens.
Afin de rendre plus clair
la différence
entre les deux mots grecs psukhê et pneuma, on
peut considérer ce que Paul écrit dans sa première lettre aux
Corinthiens à propos de la résurrection des chrétiens pour la
vie spirituelle. Il oppose ce qui est "physique" [psukhikon,
littéralement "qui est âme"] à ce
qui est "spirituel" [pneumatikon] . Il montre ainsi
que jusqu'à leur mort les chrétiens oints ont un corps
"qui est âme", tout comme le premier homme Adam, et qu'en
revanche à leur résurrection ils recevront un corps spirituel,
comme celui de Jésus-Christ glorifié (1Co 15:42-49). Jude au verset 19 fait
une comparaison du même genre en parlant d'"hommes animaux" (psukhikoï),
et qui signifie littéralement : (hommes) qui sont
âmes, qui n'ont pas de spiritualité, qui n'ont pas d'esprit (pneuma).
Note:
Réalisant de nombreuses prophéties des Écritures
hébraïques, Jésus de Nazareth se révéla être l’Oint de Yahwah et put à
bon droit être appelé Messie, ou Christ, deux titres qui renferment cette
idée (Mt 1:16 ; Hé 1:8, 9). Au lieu d’être oint littéralement avec de l’huile,
il fut oint de l’esprit de Yahwah (Mt 3:16). C’est ainsi que Yahwah l’établit
Roi, Prophète et Grand Prêtre, et c’est pourquoi il fut appelé l’Oint de Yahwah
(Ps 2:2 ; Ac 3:20-26 ; 4:26, 27 ; Hé 5:5, 6).
À Nazareth, la ville où il
avait été élevé, Jésus fit état de cette onction quand il s’appliqua la
prophétie d’Isaïe 61:1, où figure cette phrase : " Yahwah m’a oint.
" (Lc 4:18). Dans les Écritures, Jésus Christ est le seul à posséder
une onction conférant les trois fonctions : prophète, grand prêtre et roi.
Jésus fut oint avec " l’huile d’allégresse plus que [ses] associés
". (Les autres rois de la lignée de David.) C’est parce qu’il reçut l’onction
directement de Jéhovah, non avec de l’huile, mais avec de l’esprit saint,
non pour une royauté terrestre, mais pour une royauté céleste couplée à la
fonction de Grand Prêtre céleste (Hé 1:9; Ps 45:7).
Comme Jésus, ses disciples qui ont été
engendrés de l’esprit et oints avec de l’esprit saint peuvent être
qualifiés d’oints (2 Co 1:21). De même qu’Aaron fut personnellement oint
comme chef de la prêtrise, mais qu’il ne fut pas versé d’huile sur la
tête de ses fils de manière individuelle, de même Jésus fut oint
personnellement par Yahwah, et ses frères spirituels, sa congrégation,
reçurent l’onction de manière collective par l’intermédiaire de Jésus
Christ (Ac 2:1-4, 32, 33). Ils reçurent de cette façon une nomination divine
pour être rois et prêtres avec Jésus Christ dans les cieux (2Co 5:5 ; Ép
1:13, 14 ; 1P 1:3, 4 ; Ré 20:6). L’apôtre Jean indiqua que l’onction par l’esprit
saint que les chrétiens reçoivent les enseigne (1 Jn 2:27). Elle les mandate et
les qualifie en vue du ministère chrétien de la nouvelle alliance (2 Co
3:5, 6).
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