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Après
avoir abordé la première clé, qui fait référence à la Vérité sur Dieu
et son identité, un autre principe était soulevé :
Adam
allait-il mourir et avec lui sa descendance, ou Dieu allait-il abandonner la
Terre à Satan (comme le tentateur le pensait sûrement). Si Dieu anéantissait Adam et
Ève, l'opposant subsistait et avec lui le doute et la rébellion. La mort du
diable devait donc s’ensuivre. Mais les questions restaient à jamais
soulevées.
Si Dieu
laissait vivre le premier couple humain, satan serait rejoint par d’autres
anges dans sa rébellion, et avec cela un cortège de malheur pour le genre
humain. La dépravation spirituelle, morale et physique dans son absolue
allait advenir (un peu comme aujourd’hui). Dieu ayant été face à un
dilemme (on note qu’il fit sortir Adam du jardin d’Eden pour ne pas être
placé devant un autre, à savoir qu’Adam mange du fruit de vie, auquel le
droit de vivre éternellement était associé), il fallait en tant que
souverain qu’il le relève et apporte une réponse définitive.
Désormais,
Dieu allait se révéler être dans sa plénitude (c’est le sens de son nom
YeHoWaH), et par là, répondre à toutes les questions soulevées. Pour cela,
en plus de Créateur, il allait se révéler également comme le Sauveur,
celui qui donne ou fournit le moyen de salut.
Car qui en dehors de lui pouvait prendre une telle mesure, puisque de lui seul
dépend la vie? Il allait permettre à ses créatures fidèles de retrouver le
bonheur perdu, parce que personne ne peut être heureux, lorsque la discorde
et la désunion sont de mises. Par conséquent,
il se devait de rétablir l'ordre moral, et pourquoi pas, annoncer un moyen de
salut qui serait le reflet de son incomparable amour?
La
capacité de Dieu de sauver ayant été remise en cause par Adam, puisque
celui n’a pas fait appel à Dieu pour sauver son épouse. Y a t-il des actes
sauveurs chez Dieu ? Telle n’était pas la pensée du premier père humain.
Combien il était loin de cette pensée exprimée par le psalmiste : «Le
vrai Dieu est pour nous un Dieu aux actes sauveurs» (Ps 68:20. Voir aussi
Ps 3:8; Isaïe 43:11; Yona 2:9 ) . Combien était glaciale, l’obscurité
tombée sur les raisonnement méchants du premier homme.
Croire que Dieu est un
Dieu sauveur, c’est apprendre à ne pas aller de l’avant et ne pas agir à
la place du Divin comme dans cas de Saül. Vouloir agir à sa place, c’est
le mépriser, s’exprimer sans paroles mais avec des actes qui veulent dire
qu’il n'est pas le Tout Puissant. Car le Divin prend plaisir dans
l'obéissance intelligente plutôt qu'en des sacrifices de justification (1
Sam 15:22).
Espérer en son salut plutôt que dans des actes sauveurs désespérés de
politiciens (même bien intentionnés), est-la voie que doit suivre le croyant
(Actes 2:21; voir aussi Yoël
2:32). En outre, tout comme la
foi de Rahab l’a sauvée, tous ceux qui placent leur foi dans les dispositions de salut prises par Dieu par l’intermédiaire de
Jésus Christ peuvent être sauvés.
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DEUXIÈME CLÉ
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YeHWaH
est salut. Il Annonce et prépare la voie du salut. La
fidélité est récompensée, elle s'accompagnera de bénédictions.
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Yehoshaphat 2 Chr 20:14 Pouvez
vous associer la première clé : Dieu est
véridique et fidèle dans toutes ses voies, avec
la deuxième :
YeHWaH
est salut. Il Annonce et prépare la voie du salut.
Si
ce texte est prophétique quelle est sa signification?
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