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Il est vrai que la science de Dieu est bien trop
grande pour l’esprit humain, comme nous pouvons le lire dans la lettre du
prophète Paul: « Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de
la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont inscrutables et ses voies
introuvables! Car qui est parvenu à connaître la pensée de YHWH, ou
qui est devenu son conseiller? » (Romains 11:33-35. Saint Paul paraphrase
Isaïe chapitre 40, verset 13, où se trouve le nom divin).
Ainsi
vous pourriez en toute justice objecter qu’il est nécessaire de faire appel
à l’interprétation personnelle pour expliquer les prophéties du Livre
Sacré, voire même penser qu'il s'agit davantage d'effectuer un exercice de
style ou alors étudier la sémantique, la psychanalyse et peut-être la Kabbale.
Si l’on veut
faire dire aux Saintes Écritures ce qu’elles ne disent pas, vous avez tout à
fait raison. Cependant vous verrez que La Parole de Dieu se lit avec La Parole de
Dieu, en
d’autres termes, les textes prophétiques sont expliqués par d’autres
textes du Livre Sacré.
C'est ainsi que s'exprimait Louis Segond, un traducteur
des Saintes Écritures, ainsi qu'Hillel et bien d'autres érudits de l'antiquité.
Pour vérifier que la compréhension du Livre Sacré s'établit à partir du Livre Sacré, je
vous invite à lire l’explication concernant le livre du roi Salomon appelé
«Le Cantique des cantiques» sur ce même site.
premièrement: parmi les israélites qui ont vu les actions divines, la foi de certains d'entre-eux fut de courte durée. Peu importe le nombre de preuves qu'ils avaient, ils claudiquaient toujours tantôt vers Dieu, tantôt vers Baal.
deuxièmement: Jésus-Christ parlait de la condition de coeur et de l'oeil simple. Si quelqu'un refuse un raisonnement sain sur la base de preuves évidentes qu'on lui présente, il ne sera pas nécessaire de rajouter un témoignage, car son coeur est obtus et son intelligence est comme stérilisée, rien n'y pousse (Rom 1:21; Eph 4:17).
Pour revenir à notre sujet, la prescience ou l'anticipation des événements relatifs au dessein divin est ce qui caractérise notre Grand Créateur. Mais les termes ci-dessus sont choisis, car nous parlons bien de:
la prescience ou de l'anticipation des événements relatifs au dessein divin qui portent le nom de prophéties
et non de:
la prédestination.
Alors,
s'il est vrai que la science de Dieu est bien trop
grande pour l’esprit humain, ce qui est encore confirmé par ce
texte du prophète Isaïe: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas
mes voies (...) car autant le ciel est plus haut que la terre, autant mes voies
sont plus hautes que vos voies, et mes pensées que vos pensées (Isaïe 55:8-9.
Osty).
Cela rend-il le dessein du Créateur totalement hermétique?
Sa sagesse deviendrait-elle à ce point inaccessible comme le disent les
orientaux, qu’il devient dès lors impossible d’apprendre à connaître le
Tout-Puissant? Il est vrai que si l’on souhaite aborder la connaissance du
Très-Haut avec la sagesse humaine, il ne fait aucun doute que cette source
supra-humaine de savoir et d’intelligence sera inaccessible.
Par conséquent, ce dont il sera parlé dans ces pages n’aura
rien à voir avec les mystères et les formules de la physique quantique (que
nous laissons aux hommes de science compétents), ou les paroles de la
philosophie de l’improbable, mais seulement ce qui est mentionné dans le
Saint Livre et que le Créateur Tout-Puissant a bien voulu porter à notre
intention comme le dit le prophète Paul "(…) nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’esprit
qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu" (1 Corinthiens
2:12. Darby; Voir aussi
Éphésiens 1:8-10; Romains 16:25-27).
Cette déclaration du prophète et apôtre s’oppose à
celles de beaucoup d’athées et de philosophes matérialistes, qui ont
argumenté en direction de la non-inspiration de la Bible. En effet peut-on
raisonnablement penser que le Créateur pourrait un tant soi peu aider des
personnes qui n’ont qu’un objectif: ôter la conception spirituelle
inhérente à la nature de l’homme? Dès lors il est plus
facile de comprendre pourquoi un certain hermétisme était nécessaire: pour rendre
impossible aux détracteurs la compréhension du Saint Livre (Dan 12:10).
Afin de pouvoir connaître les
choses que Dieu a bien voulu donner, ce thème est proposé. Il ne sera pas fait
une étude exhaustive de toutes les prophéties du Livre Sacré, ce qui
dépasserait le cadre de ce site, mais des informations fondamentales seront
données au lecteur pour lui permettre de découvrir et de pleinement apprécier
l’arôme des Saintes Écritures. L’objectif recherché est de fournir des
éléments de qualité qui lui permettront de discerner par lui même ce qu’est
vraiment un livre prophétique au milieu de tous ceux qui prétendent l’être
et qui ne le sont pas. Le Livre Sacré se
distingue très nettement des augures babyloniens qui pratiquaient les arts
divinatoires en scrutant les foies d’animaux (hépatoscopie) ou des magiciens
grecques qui écoutaient les pythies. Il suffit aussi de considérer l'intérêt
agraire des litturgies babylonniennes ou l'asservissement du peuple par la
crainte de l'enfer, comme chez les Égyptiens, pour se rendre compte de
l'existence d'un gouffre entre le prophétisme hébreu et celui des autres
nations.
Dans cette étude résumée, nous respecterons l’esprit des
Écritures. Un
prophète n’a t-il pas dit «Les interprétations n’appartiennent-elles
pas à Dieu?» (Gen 40:8; 41:16; Voir aussi
Psaume 25:14; Daniel 2:28); Il n’est donc pas nécessaire de
forcer le sens des Écritures comme cela se pratique couramment avec d’autres
ouvrages religieux, comme le Coran par exemple.
La Bible est, par essence,
prophétique. Même un thème qui est à première vue historique peut être
prophétique. Citons le récit de Ruth et de Naomi qui permet de connaître la
généalogie de Jésus, ainsi que le mode de vie à l’époque des Juges. On
pourrait penser qu’il ne s’agit que d’une simple narration, mais ils sont bien
plus que cela, car il s’agit de drames prophétiques, tout comme le sont
celui d’Esther ou le Cantique des cantiques.
Celui qui aime puiser aux sources profondes de la richesse de
Dieu verra sa foi s’affermir, son endurance se consolider et sa joie rayonner.
Car la Bible est un joyau, un véritable trésor (Mat 13:46). Ainsi, afin que des
hommes et des
femmes, des jeunes et des enfants, se réjouissent dans l’attente de la
réalisation de leur espérance, le Grand Créateur a fait en sorte que des
prophéties soient écrites. Chaque génération pourrait en voir une
réalisation partielle ou totale et ressentir une certaine joie, dans une vie
qui serait douloureuse. L’homme ou la femme
spirituelle, la personnalité intérieure, prospérera si il ou elle sait utiliser le chef-d'œuvre que sont les
Saintes Écritures et qui sont librement à sa disposition.