Les questions posées |
Selon quelques analystes il y aurait environ 10000 religions, dont une douzaine seraient très importantes par le nombre ou l'activité. Alors que des humanistes considèrent que Dieu peut entendre toutes les prières, si elles sont faites avec un cœur sincère, certains voient là un peu de cacophonie. Se pourrait-il que notre Grand Créateur s'intéresse davantage à nos mobiles, au fond plutôt qu'à la forme? Et dans ce cas, le plus important ne serait-il pas de participer à l'édification mutuelle, à la construction d'un édifice spirituel ?
Quoi qu'il en soit, l'art et la culture, qui caractérisent si souvent le reflet d'une volonté d'élévation, sont très fréquemment liés à la civilisation qui les porte. Il apparaît qu'il en est différemment de la prière, car ce n'est ni la condition d'esclave ou de prince, ni l'époque, qui font qu'un être humain prie, mais sa condition secrète, intime, l'aménagement de la maison de son coeur.
De nombreux dictionnaires définissent la prière comme un mouvement de l'âme ou l'expression d'un sentiment spirituel intérieur. Ce retour vers le plus profond de soi, qui est aussi un replis vers l'être secret que nous sommes, en a conduit plus d'un à ressentir un bien-être profond. Il y a même quelques psychologues pour dire que l'on peut parvenir à soigner certaines maladies. D'autres ont fait des déclarations perspicaces à propos de la prière.
Par exemple, John Bunyan (1628-1688), auteur anglais, a écrit: "La prière est un épanchement de l'âme sincère, sensé et affectueux devant Dieu, par l'entremise du Christ, dans la force et l'assistance de l'Esprit, car ce sont là des choses que Dieu a promises".
Le ministre puritain Thomas Brooks (1608-1680) a fait cette remarque: "Dieu ne regarde pas à l'éloquence de vos prières, aussi élégantes soient-elles; ni à la construction de vos prières, aussi longues soient-elles; ni à la quantité de vos prières, aussi nombreuses soient-elles; ni à la logique de vos prières, aussi méthodiques soient-elles. Non, c'est à la sincérité de vos prières qu'il regarde." Enfin, citons cette autre observation de Bunyan: "Quand on prie, mieux vaut avoir du cœur et manquer de mots que d'avoir des mots et manquer de cœur."
Cependant, si l'on considère que Le Suprême a pu laissé un témoignage à l'humanité, il est normal de se poser les questions suivantes :
Le Livre Sacré peut-il répondre à de nombreuses questions qui se rapportent à la prière, et peut-il nous éclairer sur ce prodige si étrange?
Dieu a-t-il laissé un témoignage dans son livre, en ce qui concerne cet aspect spirituel qui vit ou survit dans le tréfonds de l'homme?
Puisqu'en toutes nations l'être qui prie vers Dieu ressent un certain bienfait, n'y a-t-il pas là la preuve d'une approbation divine certaine? Est-il possible de parfaire cette unité?
Comment résoudre le problème de l'utilité du sacrifice du Christ, s'il est possible à tout un chacun de communier avec Dieu?
Si nous sommes sincères, comment pouvons-nous être sûrs que le Roi d'éternité entend nos prières?
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